Il a plu pendant la nuit et au petit matin. En bon gaulois, je me disais que c’était toujours ça que je ne prendrais pas sur la tête. Après cette nouvelle journée de repos, je me sentais d’attaque pour rouler sous la pluie. J’étais arrivé sous la pluie, je repartais sous la pluie. Fatalitas.
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Merci à Edmond-Jacky Cathala pour cet article 🙂

http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/20/1653972-monesties-le-combat-de-damien.html#xtor=EPR-1

Encore une journée ventée. Même les arbres doivent composer avec le vent, lançant leurs branchages dans la direction imposée.

Légère montée matinale, presque une route des crêtes, de St Pierre de Tivisy jusqu’à Laval-Roquecezière, 20km où je peux tenir mon plateau de 44. Comme j’ai attaché solidement mes bagages avec une cordelette, je peux m’élancer sereinement dans la descente vers Viane. À force de rouler dans le département, on commence à me reconnaître. La gérante du magasin Utile m’avait déjà vu dans une montée près de Réalmont.
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Après un week-end de repos, la journée commence par une petite mise en jambes le long du Tarn, histoire de chauffer les muscles avant d’attaquer la montée vers Alban (10 km dont 6 à 6%, 400m de D+).
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Que j’ai bien dormi ! J’ai même pu faire des rêves complets.

Départ vers Carmaux, 6 km de mise en jambe avant de prendre la D53 en direction de St. Jean de Marcel. Un premier raidillon à 7-8% me cueille à froid. Les jambes suivent mais pas les poumons m’obligeant à m’arrêter deux fois pour reprendre mon souffle. La suite est une succession de monts et de vaux, casse-pattes par excellence ! Ça monte fort et ça descend peu. La route ne cherche pas à épouser le relief, elle va au plus court, au plus droit.
Après le village de Crespin les choses s’arrangent et je décide de rejoindre Valence d’Albigeois en prenant la D903, mes jambes ne me permettant pas d’enchaîner encore plus de vallons.
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Je suis en train de lire un livre de Christophe Cousin « Le bonheur au bout du guidon ». Cette lecture m’enchante et me donne envie de mieux raconter ma petite randonnée.
Aussi, après mon petit effet dramatique d’hier, je vous avais promis une journée cool, de récupération. Et bien …

Le camping possédait un petit étang et à la fin de la journée quelques coassements sont venus se mêler au chant des oiseaux et au bruit de la tondeuse. Coassements qui sont montés crescendo dès que la nuit fut venue. Autant dire que mon sommeil troublé ne me permit point de récupérer totalement.
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Ce soir en montant ma tente, je suis « parti ». Je me redresse après avoir enfoncé le piquet. Vertige. Je ne sais plus où je suis. Le bruit d’une tondeuse au loin me rappelle le camping. Je suis là. Debout.

Cette longue étape a débuté par une rosée malvenue. Une grosse condensation a mouillé l’intérieur de ma tente et je dois patienter que les premiers rayons de soleil la sèche. Las, c’est mouillée que je la range dans son sac.
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Il est là, timide derrière quelques nuages brumeux, mais il est là … le soleil !!!

Je quitte Mazamet par la D53, belle route empruntée par le circuit C12 (dit « la Jalabert ») et j’avale les petits vallons avec plaisir malgré des pourcentages sympathiques. Les odeurs de la campagne m’envahissent réveillant des souvenirs incomplets. Je pédale, je suis bien.

Après Labruguière, je rejoins la voie verte « la voie des droits de l’homme » à côté de la gare SNCF de Castres. La voie verte est sympa, bien large, revêtement sec, avec de belles haies de part et d’autre qui font de l’ombre et cachent aussi le paysage.
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Réveil sous un ciel gris. Avec ce temps maussade, je traîne un peu à lever le camp. 9h30, je rejoins la voie verte et je creuse mon sillon sur la « passa pais ».

Le soleil apparaît timidement mais de nouveaux nuages viennent l’engloutir aussitôt. À peine arrivé à Corniou qu’un crachin breton s’attache à mes roues. Je ne verrai pas la col de la Fenille mais son long tunnel de 810m et à sa sortie, il pleut !
Heureusement que le parcours s’incline dans le bon « sens », malgré la pluie et le revêtement humide, j’arrive à tenir un 12-14 km/h.
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