Nages – Montpellier (130 km)

Il a plu pendant la nuit et au petit matin. En bon gaulois, je me disais que c’était toujours ça que je ne prendrais pas sur la tête. Après cette nouvelle journée de repos, je me sentais d’attaque pour rouler sous la pluie. J’étais arrivé sous la pluie, je repartais sous la pluie. Fatalitas.

A 9h15 je pars pour Murat-sur-Vèbre sous un ciel couvert et un air frais à 11°C. 1h15 au sec. Le cardio monte tranquillement dans les tours (120 bpm) et mes jambes tiennent avec aisance le 32×28 dans les petites bosses à 6%. Petite halte technique à Murat et je repars sous la pluie ! Elle ne me quittera plus jusqu’au col de la Croix de Mounis, col que va emprunter le Tour de France le 5 juillet mais dans l’autre sens, celui où ça monte. Moi, je descends sous un léger crachin. Dès les premières pentes je fais chauffer les freins pour les sécher et faire disparaître ce fâcheux bruit de casserole. La fine pluie dans les yeux, j’essaie malgré tout d’attaquer un peu dans les virages. Ma roue arrière chasse dans certains lacets et parfois ce sont les 3 roues en même temps. Oooops, ça glisse. Je refrène mes ardeurs. J’atteins sans encombre St-Gervais-sur-Mare à midi (37 km au compteur). Le temps de prendre un déjeuner dans une brasserie et un chaud soleil m’accueille pour la suite de l’étape.

Je rejoins à nouveau la vallée du Salagou en passant par la Tour-sur-Orb et je suis étonné d’enchaîner avec fraîcheur les petites côtes à 6% toujours sur mon 32×28, signe que je suis en forme. Je maintiens mon projet de rejoindre un camping au Canet, mais je commence à imaginer le projet de rallier Montpellier d’un seule traite. Les routes sont belles. Déjà 70 km de parcourus. A Salasc, je me trompe de route (encore une belle côte) et j’atterris sur la D908, grosse départementale en rouge sur la carte Michelin. Ca descend, le trafic est modéré, je décide de pousser jusqu’à Clermont l’Hérault et d’aller jusqu’au Canet par les « grosses » routes.

Je prends un petit café dans un bar du Canet, refait le plein des bidons et regarde mon compteur : 90 km et il reste environ 40 bornes jusqu’à Montpellier. Il est 17h. Je bois régulièrement, j’avale mes abricots secs à chaque pause-pipi (elles sont nombreuses). Je n’ai utilisé le plateau de 22 que dans 2 petits raidillons. Je me sens bien. Let’s go !

En me rapprochant de Montpellier, la circulation devient plus dense. Les gens sont pressés. Ils me serrent plus, surtout les grosses voitures allemandes. Ils sont de plus en plus indifférents à leur environnement. Je deviens transparent. Heureusement que la vallée entre Le Pouget et Aumelas offre de beaux panoramas sur les montagnes au loin.

Il est 19h45 quand j’arrive au pied de mon immeuble. 130 km en 7h41 de pédalage effectif. Record de distance en une journée battu !

Quant au bonhomme, il pèse un peu moins de 78kg et se compose de 13% de matière grasse et 62% d’eau 😉

Ainsi s’achève ce périple dans le Tarn de 707 km et 8908 m de dénivelé.

Stats : 130 km, 16.9 km/h, D+ 1195m, D- 1909m, FC moyenne 109 bpm (max 126)
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5 réflexions sur « Nages – Montpellier (130 km) »

  1. This is the end 🙁

    On attend déjà la prochaine saison … Avec impatience …

    A lundi

    Bon WE

  2. Bouh, ça sera passé vite (pour nous en tout cas) ! C’est déjà fini. Bon, même les bonnes choses ont une fin. A l’année prochaine donc…

  3. Une seule chose à dire : BRAVO l’artiste ! De belles rencontres, une article dans la dépêche !
    Par contre, attention maintenant de ne pas perdre un os 😉 A lundi !

  4. Bravo Damien et vivement la prochaine saison !! D’ailleurs, nous avons bien noté dans la Dépêche que pour la saison suivante il y aura de nouveaux protagonistes … peut être Catherine ??

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