Le camping est à proximité d’un parc animalier abritant notamment des loups. Et la nuit, il n’est pas rare d’entendre la meute hurler. Ça fait du bruit !
Je dirais que le camping est à moitié rempli, essentiellement des personnes âgées dans de beaux camping-car, retraités, touristes, cyclistes (VAE et musculaires) ou randonneurs. Je fais un peu tâche avec ma vieille tente Quechua 😁. Et il y a des petits lapins noirs qui se baladent sur le terrain.
Deux cols au programme de ce parcours en boucle : le col des Bordères et le col de Couraduque. Le départ est le même qu’hier, avec ces 3 km à 8 % jusqu’à Arras-en-Lavedan. Je mets tout à gauche et je mouline pour chauffer les muscles.
Arrivé à Arras-en-Lavedan, je bifurque à gauche et je prends la D103 en direction d’Estaing. La vallée n’est pas très photogénique, la route longe un torrent. Il y a de jolies maisons en pierre et toit d’ardoise. Le village d’Estaing marque le départ de la courte ascension de 3 km jusqu’au col, courte mais bien raide.
En zoomant sur le panneau, vous verrez que le syndicalisme est partout 😁
Le temps couvert ne s’est pas arrangé et j’ai bien froid dans la descente très abrupte sur Arrens, debout sur les freins.
D’Aucun, il y a 7 km jusqu’au sommet et ça commence très fort. La route est sans issue au sommet ce qui limite la circulation aux locaux et aux camping-car. C’est une belle montée dans un paysage pastoral, fougères et bruyères, vaches, brebis et tout jeunes agneaux aux bêlements stridents. L’ascension est difficile, je suis sur le 3e niveau d’assistance dès que ça dépasse 9 % et c’est très fréquent 😅 Le col se termine sur un grand parking pour randonneurs et amoureux du ciel. Il y a la fête du Ciel ce week-end au col, d’où les nombreuses installations en toile en cours de montage
Retour au camping avec, encore, le vent de face. Le temps est trop maussade pour aller se détendre dans la piscine.
NB : j’ai modifié les photos du précédent article, elles devraient apparaître en grand maintenant 😉
Stats : 47 km, 1315 m D+, batterie à 43 %
Hello Damien, c’est bien paisible comme paysage. Profite bien (ceci dit vu le dénivelé, ça permet de contempler 🙂 )
Bon courage !
C’est vrai que ma faible vitesse permet d’admirer le paysage. C’est là que je regrette mon tricycle, c’était le top niveau contemplation