Grasse matinée ce matin, lever à 7h45 avec un beau soleil. L’emplacement est bien exposé à l’Est, et mes affaires ont le temps de sécher pendant les préparatifs de départ. Cette journée va être vallonnée, il va falloir pousser sur les pédales mais je sais qu’une bonne récompense m’attend à Domme.
Je quitte le camping par un vieux pont franchissant la Dordogne, c’est interdit à tout véhicule mais bon, mon petit vélo ne lui fera pas de mal. Je prend la D50 en direction de Domme. Je suis en forme et je mets le moins possible l’assistance pour m’habituer à grimper à 12-13 km/h. La route est belle et mérite son liseré vert sur la carte Michelin. D’ailleurs je croise des cyclistes ce qui témoigne généralement d’une route sympa 😊
La route est souvent ombragée et le paysage joli. C’est tout guilleret que j’attaque l’ascension finale vers Domme, avec une première partie à 8% jusqu’au premier lacet, puis ça passe à 6%. Je rentre dans le village et je me précipite vers le glacier ! Catastrophe, il est 11h30 et il n’ouvre qu’à 13h. Ma gourmandise prend le dessus et j’attends patiemment l’ouverture en déjeunant sur l’esplanade face à un remarquable panorama. Je jette mon dévolu sur une coupe pomme caramel cannelle + mandarine avant de repartir sous un soleil déjà fort chaud.
J’emprunte un tas de petites routes pour rejoindre Gourdon. Je dois souvent vérifier ma position pour ne pas me perdre. Dans une montée, je suis assailli par des bestioles, qui d’abord viennent se coller sur mes lunettes, puis tournent bruyamment autour de ma tête. Plus petit que des mouches, un bruit de moustiques, je ne sais pas ce que c’est mais ça m’énerve. Je mets les watts pour atteindre le sommet et les semer dans la descente.
À Gourdon, je rejoins la D12 en direction de St Germain du Bel Air. Belle route plane où je circule à 21-23 km/h car il fait vraiment chaud. Je crois que je l’avais déjà empruntée en voiture dans l’autre sens, pour aller à Sarlat. A nouveau, je prends des petites routes avec un peu plus d’ombrage et une dernière longue montée avant d’arriver à Labastide Murat. Je choisis un camping avec piscine en retrait du village. Grosse déception. Ça descend très fort pour y aller, donc demain ça va monter très fort, et en plus il y a un seul pauvre arbre sur un terrain en pente. Je plante ma tente sur une allée herbeuse, en plein soleil. Les 2 douches sont sales et sans intimité. C’est tenu par des anglais et je pense que seuls des anglais naturistes y vont. La piscine est là, avec une eau fraîche pour détendre les muscles.
Stats du jour : 79 km, 1118 m D+, 806 m D-, 18.5 km/h, batterie à 24%
Récit vraiment sympathique ! Tu m’as bien donné envie de manger une glace ? Au fait elle était comment ?? Photos toujours très biens ! Celle devant le glacier est top, il manque juste la photo de la glace :))
La glace était très bonne, du même niveau que celles du meilleur glacier de l’Hérault, dans un petit village connu pour son eau gazeuse
» j’attends patiemment l’ouverture en déjeunant sur l’esplanade face à un remarquable » OK, on te croit sur parole, mais une p’tite photo serait top pour illustrer ton propos… Par contre tes mots me suffisent concernant la description des sanitaires de ce camping à la roots 🙂
C’est la 3eme photo. J’ai pas toujours le temps de mettre une légende aux photos. Mes lecteurs sont exigeants
J’ai réalisé cette hypothèse une fois mon commentaire posté … Puis j’ai cherché des photos de ce village sur le web… Ainsi que des commentaires sur ton camping « anglais » 🙂
Le pont que tu as traversé (interdit aux véhicules) est en photo sur ta publication de la veille ?
Oui, c’est celui là. Un joli gravier à été versé sur la chaussée. Nombreuses traces de pneus. J’étais en sécurité