Ce fut une belle journée bruyante 😁
Lever à 7h15, direction les toilettes et sur le chemin du retour, de drôles de bruit… Des montgolfières dans le ciel préparent leur atterrissage à côté du camping. Il ne doit pas faire très chaud dans la nacelle.
Il fait froid ce matin et j’attends avec impatience les doux rayons du soleil. J’enfile le coupe-vent au cas où et je démarre cette longue balade jusqu’au col de l’Aubisque.
Je commence à connaître la D918 et son flot de voitures pressées qui ont du mal à respecter les distances en dépassant les cyclistes. C’est pas faute de me rendre visible : chaussettes fluo, coupe-vent fluo et feu arrière clignotant. Un vrai arbre de Noël 😁
C’est à la sortie d’Arrens Marsous que débute le col du Soulor, la grosse difficulté de ce parcours, 7 km à plus de 8 %. Et voilà le deuxième bruit de la journée : les motards. Pas un, ni deux, des centaines, de toutes nationalités, dans les deux sens, par grappe d’une vingtaine, avec parfois des grosses Harleys sans limite de décibels. C’est très pénible.
A mi-chemin du col, un troupeau de vaches et leurs bergers changent de pâturages en empruntant la route. Troisième bruit : le tintement des grosses cloches accrochées à leur cou. Malgré les cris et sifflets des bergers, les vaches ont du mal à rester sur le bas côté de la route. Je suis obligé de m’arrêter pour attendre qu’elles avancent un peu. Il faut savoir que c’est casse-gueule de redémarrer dans une côte à 8 % avec des pédales automatiques. On s’est généralement arrêter sur un petit développement et quand on redémarre, il est difficile de clipser la deuxième chaussure. J’essaie, ça se passe bien et hop, une vache part sur le bord droit de la route. Nouvel arrêt et je pousse à pied le vélo pour la dépasser. Cela me fatigue beaucoup, je suis très essoufflé et j’ai envie de me chier dessus. Putain d’emphysème ! J’attends cinq bonnes minutes pour qu’elles prennent de l’avance et je redémarre en slalomant entre les vaches.
Le final est bien raide, pas mal de cyclistes en vélo musculaire se tirent la bourre jusqu’au sommet. Beaucoup de monde à l’arrivée. Il y a même un cycliste avec une assistance respiratoire. Je prends la photo souvenir, remplis mon bidon dans un bar et je descends vers l’Aubisque 🙂
Je n’ai pas pris de photos dans la montée du Soulor. La pente ne s’adoucit jamais pour repartir sans stress. Le parcours vers l’Aubisque commence par une descente et des portions planes permettent d’admirer le paysage. C’est très beau. Les concurrents du triathlon de Tarbes ont grimpé le Soulor par le Nord et vont passer par l’Aubisque. Ils vont très vite. Des vaches en liberté provoquent un petit embouteillage. Les 3 derniers kilomètres sont plus pentus dans un paysage de pâturages.
Au sommet de l’Aubisque, des dizaines de motards squattent le panneau souvenir et les sculptures géantes de vélo. J’arrive difficilement à faire ma photo souvenir.
J’entame la descente vers le Soulor, puis vers Arrens Marsous. Je fais attention, les mains sur les freins pour ne pas prendre trop de vitesse. Et puis le drame… Moment d’inattention, je rate ma trajectoire à l’entrée d’un large virage à gauche. Je freine à fond en restant bien en ligne droite pour ne pas déraper. J’arrive à m’arrêter sur le premier mètre du bas côté et je tombe comme une merde sur le côté gauche. Quelques égratignures au mollet, ma hanche n’a pas heurté le sol cette fois ci. Mon sélecteur de vitesse est rayé. Plus de peur que de mal, ouf 😅
C’est avec prudence que je finis la descente et que je rejoins mon camping. J’ai oublié de noter le niveau de la batterie, je crois que c’est 30 %.
Stats : 62 km, 1524 m D+, batterie à 30 %
Et ben dis donc que d’aventures ! Ton récit se lit avec beaucoup de plaisir !! Plus de peur que de mal pour ta chute !! Vivement la suite
Photos toujours aussi sympas ! C’est quoi le phone ???
La suite ? Aujourd’hui, c’est jour de repos et comme la météo de la semaine prochaine est pas terrible, je pense rentrer lundi. C’est un Google Pixel 5a avec GrapheneOS à la place de l’Android de base.
Génial Damien, bravo, ça fait plaisir d’avoir des nouvelles, retrouver ta plume et tes belles images 😉
Et je partage ta douleur pour les pédales auto 😉
Dam is alive Les deux dernières années n’étaient pas propices à des aventures à vélo. Je vais essayer d’en faire plus souvent, promis
ha les vaches 😉 Bon courage Damien, toujours aussi sympa les photos, celles des montgolfières aussi dans le post précédent. Bises