Traversée du Nebbio depuis Saint-Florent

Hier, un de mes voisins était très intéressé par ma méthode de navigation à vélo. Pour rebondir sur les commentaires du dernier article, je ferai donc un petit topo des différents outils/applications utilisés un de ces 4. 

Ce matin, j’ai choisi le parcours numéro 7 que j’ai amputé de sa partie la plus dure, le col de la Vierge. Pour l’avoir fait en voiture la veille, j’aurai vraiment souffert dans ces gros pourcentages de 9 à 11%.

Départ à 7h10, direction Saint-Florent pour récupérer la D238, petite route au milieu des champs d’oliviers et des vignes, faux plat montant à 2%. Un panneau « Route barrée » à 2 km m’explique l’absence de voitures depuis le début. Je continue quand même, si un piéton passe, un vélo passe. Effectivement, un effondrement de la chaussée en 2 endroits rend impossible le passage des voitures mais pas de mon vélo. Je rejoins le village de Poggio d’Oletta que j’avais traversé la veille dans l’autre sens pour faire le col de Teghime, puis la D82 vers Olmeta di Tuda et le col de Santo Stefano (368 m). Je croise pas mal de cyclistes sur cette route. Le col consiste en un grand rond-point tristounet de 5 routes. Je ne fais même pas ma photo souvenir. Je choisis la D5 pour aller vers Murato. La pente se relève à 6-7% pendant quelques hectomètres, il fait chaud et j’ai le vent dans le dos. Grosse sudation ! 

Le village d’Olmeta di Tuda

Panorama avant l’église de San Michele  

L’église de San Michele de Murato se situe juste au croisement avec la D162. Elle est à contre-jour, zut pour la photo, car elle est très jolie. 

L’église de San Michele de Murato

Je prends donc la D162, une descente sur un bon revêtement et je rejoins la D62. La route devient plus vallonnée et s’accroche au flanc des montagnes. Je ne rencontre pas de pourcentage supérieur à 6. Je tourne sur la plaque dans les faux plats et sur le 34×25 dans les moments difficiles, c’est pour dire que ce circuit n’est pas très dur (cardio à 103 de moyenne).

Une petite route en corniche 

Le parcours tourne dans le sens horaire et j’ai de plus en plus de mal à rouler à l’ombre. Heureusement qu’un petit vent souffle sur la région. Juste après cette photo, je tombe sur un troupeau de chèvres en plein milieu de la chaussée. 

Changement de pâturage 

Je reste sur la voie de gauche pour ne pas les effrayer. En queue de cortège, le berger roule dans une vieille voiture, téléphone à la main. La modernité est partout. Je traverse plusieurs villages accrochés à la montagne, aux églises parfois importantes, comme à Santo Pietro di Tenda, village marquant le début d’une longue descente. 

Pas un pet d’ombre sur ce tronçon 

Juste avant d’arriver au point le plus bas, je ressens une vive douleur à mon majeur gauche, juste après l’impact d’une bestiole. Freinage d’urgence dans la descente. Mon mauvais souvenir du Laos revient à la surface, quand j’avais été piqué par un insecte inconnu et que ma main avait doublé de volume. Il doit s’agir d’une abeille, car je verrai des ruchers plus tard. Je remonte sur le vélo, la douleur passe, et j’attaque les 3 derniers kilomètres de montée jusqu’à la D81, le gros axe routier. 

Le golfe de Saint-Florent (plage de la Roya) 

Une belle et courte descente sur le golfe de Saint-Florent et me voilà rendu à mon camping un peu avant 11h.

Stats du jour : 53 km, 815 m D+

Une réflexion sur « Traversée du Nebbio depuis Saint-Florent »

  1. Beau parcours ! L’église a l’air sympa, la photo est pas si mal malgré le contre jour.. ouf pour la piqure, je craignais le pire !

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