Valinco / Ajaccio : la route sublime de la côte

La baisse des températures touche enfin la Corse. Il y a eu un bref orage hier soir, suivi d’une petite pluie. Juste ce qu’il faut pour rafraîchir la tente et m’offrir une bonne nuit de repos. 

Le parcours du jour, le numéro 29, est présenté comme sublime par l’auteur du livre et aussi comme un « casse pattes ». En regardant le profil (en bas de page), je sais que je vais en baver aujourd’hui 🙂 

Départ à 7h, il fait frais, c’est très agréable, un beau soleil et quelques nuages. Je roule vers Serra-di-Ferro, première bosse du parcours. Pour avoir déjà descendu deux fois cette route, je sais que la pente n’est pas violente, du 5%. A la sortie du village, ça descend sur quelques kilomètres, et boum, la deuxième bosse commence avec du lourd, du 8% avec des passages à 11%. Mes jambes tournent bien, pas très vite (45 tpm), je sens que ma position est correcte, je peux tourner de 45 à 90 tpm dans un même confort. Donc j’appuie fort sur les pédales, les poumons se font de la place et, arrivé au sommet de cette bosse, je cherche un coin tranquille pour vidanger. Une fois allégé, ça va tout de suite mieux pour enchaîner avec ces montagnes russes bien pentues. La garrigue ne fait pas d’ombre, un vent frais m’accompagne dans mes efforts. Le paysage est effectivement sublime et me donne la force de rester sur le vélo. 

Le golfe de Valinco

Encore le golfe de Valinco 

Après Aqua-Doria, la route s’oriente vers le Nord et le golfe d’Ajaccio. Je descends enfin vers le bord de mer.

Et voilà le golfe d’Ajaccio 

Le passage entre Portiglio et Verghia est très dur. Il y a de la circulation, toujours stressante quand je zigue-zague sur la chaussée. Quand la pente dépasse les 12%, je m’accroche, mais je finis par poser pied-à-terre. Je remonte en selle et finis les quelques dizaines de mètres avant de basculer dans la courte descente. 

Une plage juste avant la montée vers le col de Gradella 

A peine le temps d’admirer la couleur de la mer que je prends la D55 en direction du col de Gradella. La route est de toute beauté, sous les chênes et les eucalyptus. 

Début de la montée à l’ombre des eucalyptus 

C’est d’ailleurs la première fois que je croise autant de cyclistes. Un premier me double rapidement, il a le même vélo que moi. Le deuxième prend le temps de discuter. Il vient de Nancy. Il est super bronzé et affûté. Je peine à discuter avec lui à cause de ma dyspnée. Il me quitte, mon allure est trop lente pour lui. Cette montée fait 10 km jusqu’au col de Cortonu (cf. profil). Ensuite, la route étroite rejoint le col de Gradella dans une magnifique végétation. 

Petite route des crêtes sous des grands pins

Par moments, les arbres s’éclipsent pour laisser place à une belle vue sur le golfe d’Ajaccio. 

Le golfe d’Ajaccio 

Le col de Gradella n’est pas une difficulté dans ce sens. La descente se fait sur une très bonne route, avec un petit raidard sur 600 m. Après Tassinca, le parcours rejoint le tracé du début. 

Un beau parcours bien cassant 🙂 

Demain, changement de localisation, direction Sartène. 

Stats du jour : 68 km, 1352 m D+

3 réflexions sur « Valinco / Ajaccio : la route sublime de la côte »

  1. Toujours aussi intéressants tes parcours ! La Corse c’est vrai que c’est sublime et tu le confirmes tous les jours lors de tes balades ! Sublimes photos comme la balade d’ailleurs…

    • Merci 🙂
      Je vais quitter la mer pour un petit moment pour découvrir la montagne. Il y aura du défi dans l’air… Et des cochons 🙂

Les commentaires sont fermés.