Sospel, 06380, Alpes-Maritimes 

Depuis Saint Sever dans les Landes, je suis passé par Castres, Montpellier, Roquefort les Pins avant d’arriver dans le village de Sospel en fin de matinée. Je passe en mode solo pour quelques semaines et, comme je ne ferai pas du vélo tous les jours, j’ai mis sur le site mon flux Twitter avec des « gazouillis » pour remplacer mes articles. 

Je me suis installé au camping du Mas Fleuri. C’est mon deuxième montage de la tente et je l’ai bouclé en 45 minutes 🙂 
Après une bonne pizza au restaurant Le Picoun, j’ai visité ce charmant village avant d’acheter des fruits et légumes pour mon séjour. Ensuite, j’ai pris la direction du col de Brouis et de Breil-sur-Roya, trajet que j’emprunterai demain en vélo.

J’avais très envie de voir les 46 lacets du col de Tende. Je pars donc vers Tende sous une petite pluie. Avec les travaux du nouvel accès au tunnel de Tende, je ne vois aucun panneau d’accès à la piste. Je devine vaguement des lacets en voyant des murs en pierre. Coincé dans le bouchon avant le tunnel (à une seule voie) parmi les voitures et camions italiens, je ne peux pas faire demi tour et je suis contraint d’aller en Italie avant de pouvoir rebrousser chemin. Je retraverse le tunnel de Tende avec un beau ciel bleu côté italien et de la pluie côté français. 

Pour ne pas gâcher l’effet de surprise de demain, je décide de rentrer à Sospel par le même chemin qu’à l’aller. Avant d’arriver à Sospel, je suis arrêté à un barrage de gendarmerie. Un gendarme au teint rosi par le soleil me demande très poliment d’ouvrir mon coffre tandis que son collègue fait le guet avec un mitrailleuse en bandoulière. Je devine qu’ils verifient que je ne transporte pas des migrants. Cela fait bizarre de se retrouver confronté à un sujet qu’on ne voit qu’à la télé.