Gros brouillard au réveil. Comme hier, la forte condensation a mouillé la toile intérieure de l’abside mais la chambre est au sec. Cela me laisse le temps de me préparer pour cette balade sans dénivelé, enfin du plat, surtout que mes jambes me rappelent que la veille n’a pas été de tout repos. 

L’itinéraire commence à Mont-de-Marsan mais je choisis de partir de Campet-et-Lamolère pour éviter un tronçon de route départementale fréquenté. Dans le village, il y a beaucoup de monde pour le concours de pêche. L’air est encore frais en cette fin de matinée. Au bout de 4km, le parcours bifurque vers des routes secondaires peu fréquentées et au revêtement aléatoire, tantôt lisse, tantôt « macronesque » 😉 

J’aurais quand même droit à une petite bosse à l’entrée de Cère. Le paysage alterne entre les forêts de pin, les jeunes pousses de maïs, les zones dévastés par la coupe du bois, la friche… Tout ça n’est pas très photogénique, surtout le long des longues lignes droites. D’ailleurs, profitant de cette agréable platitude, la tête dans le guidon, le compteur oscillant entre 25 et 30 km/h, rêvant à des jantes profilées de 40 mm pour envoyer du bois, j’en oublie un embranchement et je me retrouve sur une grosse départementale le temps de rejoindre mon circuit. Dans le ciel, des avions de chasse Mistral s’entraînent à la guerre, ça change du bruit des oiseaux.

Stats du jour : 78 km, 300 m D+