Finalement les cloches se sont tues sur le coup de la 22ème heure. Et les orages aux alentours ont pris le relais. Grosse pluie tambourinante.
Départ sous un ciel couvert mais sans pluie. J’ai enfilé mon deuxième « set » sec et je remonte vers Bédarieux par la jolie vallée du Salagou (2 km d’ascension à 5%). J’attaque la partie « voiture » de Bédarieux à Mons la Trivale où m’attend la voie verte. Il crachouille depuis Hérépian.
Au Pouget, je prends la première gamelle en tricycle. Ayant repéré une boulangerie, j’entame un demi-tour un peu trop vite. Mon barda à l’arrière m’entraîne inexorablement par terre. Plus de peur que de mal.
Sur la voie verte, ma vitesse chute brutalement, je me traîne à 6 km/h sur une faible pente. Le mystère s’éclaircit quand je me rends compte que le revêtement absorbe mon énergie : le sol est spongieux et mou comme du sable humide. Dur pour les cuisses et pour le moral de devoir lutter contre l’eau « d’en haut et d’en bas ».
À l’arrivée à St. Pons, le camping ne loue pas de mobil-home pour une seule nuit. Ce sera toutefois un montage de tente au sec et j’installe ma corde à linge en espérant qu’une nuit clémente sèchera tous mes vêtements.
La pluie vient de s’arrêter (21h) … Youpi !!!
Stats : 60.5 km, 12 km/h, D+ 545m, D- 462m, FC moyenne 107 bpm (max 120)
Courage my friend !
Oh merde, j’imaginais même pas qu’on puisse chuter en tricyle ! Rien de grave, tant mieux. Jolie route, dommage qu’elle soit mouillée.
Premier commentaire, allez damien !
Moi non plus, je ne savais pas qu’on pouvait tomber avec un trois roues. Tu exploites trop à fond les capacités de ton vélo !
Bon courage, la pluie s’arrete, bientot un grand soleil
Allez Damien, le soleil va être avec toi le reste du temps !!!! Courage !