Après avoir attendu patiemment la fin du passage des dépressions, une fenêtre de tir s’est ouverte pour mon dernier séjour dans le Massif Central. Je suis retourné dans le Puy-de-Dôme, à Saint Nectaire, dans le même camping qu’en 2015 (sans le savoir).
A part qu’on est en septembre et qu’on se caille ! A peine 10°C hier soir sous l’abside de ma tente. Je mange avec 3 couches sur le dos et j’ai les mains froides. L’air et le sol sont remplis d’humidité (il a plu avant mon arrivée). Impossible de rester ainsi statique que la chaise. A 21h30, je me glisse dans mon duvet, lui même dans un autre sac de couchage. Ça ne suffira pas à m’isoler du froid du matelas gonflable. Nuit un peu hachée et réveil par 5°C, j’espère que l’eau chaude de la douche sera bien chaude 😉
J’ai trouvé sur ce site mes circuits pour la semaine. Aujourd’hui, c’est la boucle 10, le circuit du Cézallier. J’enfile mes vêtements d’hiver : chaussettes chaudes, jambières, veste thermique par dessus une première couche Craft, gants d’hiver et sous-casque. Je charge la voiture en direction de Murol d’où je pars à 9h40 sous un beau soleil.
Le circuit est correctement balisé (à deux exceptions près). Je prends la D146 vers Sapchat, puis St Diery. A l’entrée du village, je rejoins un couple de cyclistes arrêtés devant un panneau « Route barrée ». Je ne m’en formalise pas et je m’engage sur la route, on verra bien. Il y a des gros travaux, mais je passe sans peine à pied. A Saurier commence la première difficulté du jour, une longue montée de 6 km, assez relevé au début, puis irrégulière jusqu’à une dernière bosse avant d’atteindre les plateaux du Cézallier.
Dans la montée entre Saurier et Chassagne
Le circuit m’emmène ensuite jusqu’à Godivelle où j’étais déjà passé. Les paysages sont toujours aussi beaux.
Je fais une courte pause à Godivelle pour remplir mon bidon et manger un peu. Avec le froid, j’ai mal géré mon hydratation, j’ai pas assez bu et je le ressens dans les côtes, j’ai dû mal à envoyer les watts. 1% d’eau en moins, c’est 10% de puissance en moins.
En allant sur Compains par la D26, je passe le col de la Chaumoune (1155 m).
Paysage au col de la Chaumoune
L’itinéraire traverse ensuite par Besse avant de rejoindre Murol. Sur ce tronçon, je croise plusieurs cyclistes.
Le thermomètre n’a pas dépassé 12°C sur mon parcours. Je suis bien fatigué en arrivant au parking de l’office de tourisme de Murol.
Malgré que le camping ferme vendredi, il se remplit depuis mon arrivée, notamment une demi-douzaine de side-car Ural.
Stats du jour : 82 km, 1448 m D+
Hooo, déjà le dernier parcours ???
On se réglait tellement !
Photos superbes comme d’habitude,
Snapchat, c’est une ville et aussi une application,?
Jos est dans ton camping avec son Side Russe ???
Dernier séjour ! Je redescend le 28 ou 29, de quoi faire encore 6 balades 🙂
Le village s’appelle bien Sapchat, il n’y a pas de coquille. Pas de Jos à l’horizon, je lui ai envoyé des photos 🙂
C’est vrai que le fait qu’il te reste que 6 balades n’est pas top 🙁 celle ci avait l’air bien agréable malgré le temps plutôt frisquet !!! Au fait l’eau de la douche était elle bien chaude ??
L’eau était bien chaude 🙂
Le mois d’octobre sera dédié à la recherche d’un logement avant de rentrer à la Mut.
Et dès novembre on retourne en formation syndicale et en inspection CHSCT ensemble !!! Haaaa le confort des hôtels Ibis, tu verras ce que c’est :))))