Je suis arrivé dans la vallée de l’Ubaye lundi en fin d’après-midi. Les deux campings de Barcelonnette étant complets, je me suis rabattu sur le village Les Thuiles à 6 km plus à l’ouest sur la D900. Mardi, j’ai profité du temps pluvieux pour étudier et planifier mes ascensions de la semaine.

A l’accueil du camping, j’ai récupéré la brochure « Les Alpes du Sud à vélo« , version papier des informations disponibles ici, mais avec des suggestions de parcours supplémentaires (montée de Pra Loup, montée du Sauze…). J’y ai aussi retrouvé l’itinéraire proposé par Gérard Valla (écrivain rencontré en Lozère). Vers 21h, un gros orage a éclaté près du camping accompagné de fortes pluies. Ma tente a bien tenu et je n’ai pas été inondé contrairement à plusieurs vacanciers qui faisaient sécher leurs affaires ce matin.

Au menu du jour, le col Saint Jean, une belle mise en jambes comme le dit la brochure. Au réveil, la vallée est dans la brume et je pars finalement à 9h en direction du Lauzet. La D900 est une route très fréquentée par les voitures et camions. La présence de nombreux panneaux incitant les conducteurs à partager la route avec les cyclistes (1,5 m d’écart) n’a pas beaucoup d’effet. Comme les autres cyclos, je serre la ligne blanche et j’attends que ça passe. Je regrette les petites routes calmes parcourues durant les semaines précédentes. Par moment, le silence s’installe pendant une dizaine de secondes avant que le bruit de la circulation ne reprenne le dessus. Après une descente d’une quinzaine de kilomètres jusqu’au Lauzet, la montée vers le col débute sur ce grand axe routier pour une dizaine de kilomètres avec une pente de 4% en moyenne, n’excédant pas les 5-6%. Juste avant l’intersection menant au col St Jean, le lac de Serre-Ponçon se dévoile.

En bifurquant vers la station de St Jean Montclar, je retrouve enfin un peu de tranquillité. Il reste 5 km à parcourir sur un bon revêtement au milieu des forêts. La brume finit par se lever et des parapentistes occupent le ciel.

La photo souvenir

Pas grand chose à voir au sommet du col, je marche un peu pour prendre une photo du paysage.

Le retour emprunte le même itinéraire. Je mouline à fond dans la descente, et avec le vent dans le dos, le long faux plat montant passe plus facilement.

Courte balade, un peu gâchée par la forte circulation. J’espère que demain il y aura moins de monde sur la route du col de la Cayolle 🙂

Stats du jour : 52 km, 733 m D+