Le camping municipal de Serra-di-Scopamène est fermé, la mairie n’ayant pas trouvé de gérants pour le tenir. Je me suis rabattu sur le camping de la Rivière, au fond d’un vallon. Il y a déjà plus de monde et les emplacements les plus ombragés sont tous occupés. La proximité des sanitaires, une borne électrique et l’ombre sont parfois difficilement conciliables. À Sartène, les sanitaires étaient à 250 pas.
Finalement, j’installe ma tente sous un grand pin. Il est midi et l’emplacement est à l’ombre. J’ai une borne électrique et un point d’eau à côté. Une fois installé, je recharge mon téléphone et, patatras, aucun réseau disponible ! La loose. J’arrive même pas à choper une fréquence radio FM. Je suis déconnecté et injoignable. Pour tenir un blog, c’est pas la meilleure situation. Je devrais donc monter tous les soirs à Zonza pour capter un peu de 3G, dans un bar de préférence et en buvant une Pietra ambrée 🙂
Au programme du jour, le col de St Eustache depuis Quenza (circuit numéro 36), un parcours pas trop long, pas trop de dénivelé ni de gros pourcentages, j’espère ainsi enchaîner 3 parcours. J’ai déjà effectué la montée du col de St Eustache depuis Petreto-Bucchisano. Là, c’est depuis l’autre versant, et il me restera encore une montée depuis Moca-Croce, demain si tout va bien.
Départ du camping à 7h45, en voiture, direction Quenza. Je me gare près d’une fontaine, et je démarre la balade par une descente de 5 km vers Sorbollano, et la première montée commence avec une pente à 5-6% jusqu’à la sortie de Serra-di-Scopamène. Un renardeau traverse devant moi. Ensuite la route descend sur Aullène et, une fois franchi le pont de Chiuvone, la montée du col de St Eustache débute.
Je roule sur un bitume couleur ocre, comme les rochers qui m’entourent. C’est assez fréquent en Corse. La pente de 3-4% est très agréable, les jambes tournent bien, il est 8h45 et le soleil est déjà chaud.
Un rescapé de l’incendie de 2009
La vue est superbe, on devine au loin la mer. La route est sinueuse, j’ai parfois un peu d’ombre. De nombreux lézards détalent à mon approche, certains amputés de leur queue.
La pente se durcit sur 2 virages successifs, et passe ensuite à 5-6% de moyenne.
Vue en allant vers le col de St Eustache
Au col de St Eustache, la baraque de José est encore fermée. Je fais demi tour et je reprends mon itinéraire dans l’autre sens. La descente est rapide. Il y a juste une portion en ciment sur ma voie que je pensais lisse de loin, et qui en fait était tout en cailloux cimentés, juste au passage de 2 voitures. Je ne peux pas l’éviter, je freine fort en restant aligné, debout sur les pédales, le vélo tape mais ne tombe pas. Je ne l’avais pas vue en montant, zut.
La descente sur une belle route sinueuse
La route remonte à l’approche d’Aullène, à l’ombre de grands pins, heureusement car il fait de plus en plus chaud. La fin du circuit ne pose pas de difficultés.
Stats du jour : 45 km, 932 m D+
Ce qui est bien avec cette lecture quotidienne c’est que d’une on se régale car c’est bien écrit, de deux on se croirait en vacances et de trois les photos sont superbes ! Enfin une petite madeleine ☺
Merci au fidèle lecteur 🙂 C’est un plaisir d’apporter un peu de distraction dans un open space où les cerveaux transpirent durs 🙂
Et puis l’après midi, il y a l’autre cyclisme, celui des costauds qui envoient 1000 watts dans les raidards !
J’ai pas compris pour la « madeleine »…
La madeleine de Proust je pense 😉