L’avantage de la baisse des températures, c’est que je peux me lever plus tard 🙂 Aujourd’hui, j’effectue ma dernière sortie au départ de Sartène, le circuit numéro 32 que j’ai amputé d’une portion trop dure pour mes capacités. 

Le début du parcours reprend la D268, 5 km pour se mettre en jambes, avant de bifurquer à gauche sur Acoravo. C’est le début d’une longue montée de 22 km jusqu’à Aullène. Elle commence par une agréable pente à 2% sur un bon revêtement. Le village de Loreto di Tallano marque un changement de déclivité, on passe à 5%. La végétation devient plus imposante et apporte une ombre bienfaisante. En contrebas, j’entends le bruit d’une rivière. Sur la route, des cantoniers prennent une pause en regardant le paysage depuis un belvédère. Ils me dépasseront plus tard et je les verrai enlever les grosses pierres tombées sur la chaussée suite à la dernière pluie. Un cycliste du coin papote un peu avec moi avant de repartir à son rythme.

Panorama avant Aullène 

Il faut attendre de gagner un peu d’altitude pour voir le paysage au travers des trouées de la forêt. Arrivé à Aullène, il reste encore 3 km avant d’atteindre le col, dénommé « petit col » par l’auteur du livre, pas de panneau, juste une croix et un cimetière. Ensuite, c’est la descente vers le village de Serra di Scopamène (ma prochaine étape normalement) 

Le village de Zerubia 

Après Sorbollano, la descente s’effectue sur un très bon revêtement, des virages en enfilade, une pente douce, je peux descendre sans trop freiner. Qui dit descente dit remontée sur le village de Sainte-Lucie-de-Tallano 😉 Encore 4 km de montée à 5-6% au début puis un final à 2%. La suite est la même qu’avant hier, une longue descente sur la D268 et son mauvais revêtement. Là, il faut être vigilant et garder les mains sur les freins. 

A l’arrivée au camping, je constate que mon matelas s’est un peu dégonflé. Je remets un peu d’air… Peine perdue, il se ramollit au fil du temps. Pas de veine, moi qui voulait me reposer, je suis bon pour un aller-retour sur le Décathlon d’Ajaccio (2 fois 1h20). Je prends un autre modèle et en une place cette fois. Ce coup-çi, je garderai le ticket de caisse 😉

C’est pourquoi j’écris tardivement ce court article. J’ai raté le discours de Macron, l’arrivée de l’étape du jour du Tour de France et j’ai pas encore mangé. Pffff, c’est trop dur ce congé sabbatique 🙂

Stats du jour : 64 km, 1091 m D+