Je suis arrivé mardi après-midi à Prades dans les Pyrénées-Orientales, camp de base pour 4 jours avant d’aller voter le week-end prochain à Montpellier.
Après les parcours vallonnés « casse pattes » de l’Aveyron, je vais retrouver de belles ascensions 🙂 Aujourd’hui, j’ai prévu une balade pas trop dur afin de pouvoir enchaîne le col de Jau demain et le col de Llose (ou bien le col de Creu) après demain.
La nuit a été ponctuée par les coups de cloche de l’église du village de Ria. Ce fut un peu pénible. Le camping est situé en hauteur et offre une belle vue sur le village de Ria (et son clocher). Je préfère charger le vélo dans la voiture pour me rendre à Prades, point de départ de la balade du jour, dénichée sur le site de l’Association Cyclotouriste Pradéenne.
L’itinéraire emprunte la N116, grosse route nationale très fréquentée, 5 km à raser le bas côté avant d’atteindre Marquixanes et l’embranchement vers Tarerach par la D35. Un pont enjambe la retenue de Vinça alimentée par la Têt.
Vinça avec le pic du Canigou au fond.
La route grimpe dès le passage du pont pendant une quinzaine de kilomètres, un peu fort au début. Le revêtement est assez rugueux. Le vent de face vient apporter une difficulté supplémentaire, et je n’hésite pas à jouer de la cassette pour ne pas m’entamer.
Le paysage est similaire à ce que l’on trouve dans l’Hérault, de la garrigue et des vignes. Après la montée, la descente sur Ille-sur-Têt passe à proximité du site touristique des Orgues (mais trop loin pour une photo).
Ce ne sont pas les Orgues mais un exemple d’érosion.
Je retrouve à nouveau la N116, qui plus est en rénovation entre Vinça et Marquixanes, goudron tout neuf sans marquage au sol, vitesse limitée à 70 km/h et respectée par personne, 10 km à serrer les fesses. A Marquixanes, j’essaie d’obtenir de l’eau dans un petit café /tabac/presse, l’employé me répond catégoriquement non et ajoute « je vends de l’eau en bouteille« . Je fais demi-tour et je pars à la recherche d’un point d’eau potable dans le village. Je trouve finalement le cimetière grâce à l’application OsmAnd. Il y a toujours de l’eau potable dans les cimetières 🙂 Je reprends la route en direction du village d’Eus, puis de Prades. Sans cette maudite N116, le parcours est agréable. Pour le col de Llose, je partirai certainement d’Olette pour éviter cette route nationale. Je vais aller faire un repérage de ce pas.
Stats du jour : 64 km, 860 m D+
Jos m’a dit un jour que les cimetières sont connus par les camping caristes (idem pour les stades de foot je crois) qui ont besoin de faire le plein 🙂
J’aime bien les PO, j’y suis souvent allé quand ma belle sœur habitait saillagouse
Bonne continuation
Sympa l’accueil sinon je suis toujours épaté par tes photos, mais c’est quoi ton appareil ??? Vivement demain le col !