Col de Fontaube, col d’Aulan, col de Peyruergue et col d’Ey

La nuit a été fraîche et j’ai eu froid malgré mon nouveau drap en soie acheté la veille. Vivement que la douceur revienne.

Quand je suis allé à Sault, je suis passé par le col de Fontaube et j’ai bien aimé le paysage. Un panneau indique même « Route remarquable », c’est tout dire. J’ai donc cherché un circuit pas trop long passant par ce col et j’ai retenu le circuit 5 avec 4 cols au programme. Je changerai juste la fin pour ne pas reprendre le même itinéraire pour le col d’Ey.

Le temps est frais, le vent est de secteur Nord. J’hésite sur ma tenue, je prends finalement un t-shirt d’été à manches longues et un gilet coupe-vent. Je vais tester sur ce parcours des nouvelles barres énergétiques avec plus de protéines (4 g par barre). Je m’engage sur la route « remarquable » en direction du col de Fontaube (cf. profil). La pente est douce, le revêtement agréable, le vent dans le dos, le paysage est très beau 🙂 

Au fond, c’est le mont Ventoux

Après le col, la route traverse le joli village de Brantes et file vers Savoillan. Arrivé au village de Reilhannete, je bifurque vers le Nord et j’aurai le vent de face pendant tout le restant de la journée. Je laisse le joli village perché de Montbrun-les-bains sur ma droite et je rentre dans les gorges d’Aulan, nouvelle route « remarquable », en direction du col d’Aulan (cf. profil). 

C’est une route étroite avec un peu de circulation (4×4, pick up…) qui remonte la rivière Le Toulourenc. A nouveau, les paysages sont très beaux. 

 Après le village d’Aulan, la forêt laisse la place à des champs de lavandes et à de la garrigue. 

Le dernier lacet avant le col d’Aulan

Dans la descente vers St-Auban-sur-l’Ouvèze, je commence à me cailler sérieusement. Dès qu’un nuage obscurcit le soleil, je suis frigorifié. Ma tenue n’est pas du tout adaptée à la météo. J’attaque l’ascension du col de Peyruergue (cf. profil) et je lui trouve un air de déjà vu. Après moults réflexions, je trouve l’explication : j’avais gravi ce col en vélo couché au début de l’année 2016,  pour tester le changement des roues. En franchissant le col, j’entre dans la vallée de l’abricot rosé de Provence. Beaucoup de plantations sont recouvertes par des filets.

A présent, il me faut trouver la D162 pour éviter l’ascension du col d’Ey par la « terrible » D250 😉 Je m’arrête souvent pour vérifier ma position et j’aperçois enfin le panneau de signalisation. J’avais tracé la montée sur Openrunner pour vérifier les pourcentages. Il y a un passage raide et il est là :

On dirait pas mais cette ligne droite monte à 9% pendant 200 m. Le vent de face aura été plus fatiguant que cette bosse, car en plus de ralentir, il y a le bruit du coupe-vent qui claque dans les oreilles. J’atteins avec joie le col d’Ey, la suite est la longue descente vers Buis les Baronnies. 

Stats du jour : 78 km, 1260 m D+