3h du mat, la pluie s’invite dans mon sommeil, en pointillé dès cet instant. Au petit matin, la bruine s’arrête donnant le signal de départ.
Je change le début de l’itinéraire de l’étape pour éviter une longue côte à froid sur la D14. Je prends la direction de Molandier, puis de la Louvière-Lauragais avec le petit col de la Louvière. Bientôt je rejoins le lac de la Ganguise et les mêmes champs de tournesol qu’à l’aller, certains ayant été fauchés depuis mon passage.
Après Soupex, j’ai droit à mon frisson du jour. En longeant une ferme, j’entends des chiens aboyés. Une clôture nous sépare et je ne m’en fais pas. Sauf que les aboiements se rapprochent et je vois dans mon rétroviseur un berger allemand me prendre en chasse. Un énergique et tonitruant « Va te cacher ! » aura raison de sa témérité.
Un peu avant Revel, je m’engage sur la voie verte de la Rigole de la Plaine, jolie, ombragée et assez roulante. La suite se passe sur la D625 jusqu’à Castres. Camions, voitures, ça roule vite, ça serre par moment (grrrr !).
A 17h30 s’achève ma cyclo-randonnée dans l’Ariège après 564 km, 8016 m de dénivelé positif en 11 jours.
Maintenant 3 jours de repos
: )
A lundi !!!
Bravo Damien ! Par contre, tu viens de m’apprendre quelque chose ! En disant à un chien, « va te cacher », il nous laisse tranquille 😉 ça a l’air efficace en tout cas !
Sinon super périple et vivement la semaine prochaine que l’on voit le gaillard 🙂
Tu vas revenir bodybuildé après un tel voyage sur cet engin! Belle aventure!
Bodybuildé je ne sais pas, mais plus sec de 2 kg 😉