3h du mat, la pluie s’invite dans mon sommeil, en pointillé dès cet instant. Au petit matin, la bruine s’arrête donnant le signal de départ.
Je change le début de l’itinéraire de l’étape pour éviter une longue côte à froid sur la D14. Je prends la direction de Molandier, puis de la Louvière-Lauragais avec le petit col de la Louvière. Bientôt je rejoins le lac de la Ganguise et les mêmes champs de tournesol qu’à l’aller, certains ayant été fauchés depuis mon passage.
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Temps très couvert ce matin. Les quelques averses de cette nuit n’ont pas suffi à vider les nuages.
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La tempête annoncée n’est pas passée par Belcaire, juste un fort vent et une averse pendant la nuit. J’ai tellement bien dormi sous ma tente en bois (et dans un vrai lit) que c’est mon réveil qui me tire de mon sommeil.
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C’est la fête au village, deux soirs de suite avec de la musique jusqu’à 2h du mat 🙁
Réveil brutal à 7h au son des « ploc-ploc » sur ma tente, branle-bas de combat ! Heureusement ce n’était qu’une toute petite ondée qui n’a pas eu le temps de mouiller la tente. Je regarde la météo, le département est en vigilance orange. Je remballe tout mon campement et je pars finalement à 9h en direction de Bonpas et du col de Marmare.
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C’est passé !
Je quitte le camping un peu avant 10h par la D32, dans le sens opposé, afin de chauffer un peu les jambes avant le col. Deux jours auparavant, la DDE a refait cette portion de route façon « service public minimum » : du goudron, du gravier et on attend que les voitures tassent tout ça. La plaie des cyclistes, surtout en descente. Je fais rapidement demi-tour, lassé de la poussière soulevée par les voitures et des graviers projetés par les pneus.
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Une toute petite journée avec le col de Latrape au programme.
Au départ du camping, 10 km pour s’échauffer le long d’une rivière à l’eau cristalline. L’ascension démarre dès la sortie du village de Sérac et ça grimpe fort pendant 5 km sur une route en lacets partiellement ombragée. Pas de vue au sommet. Bof, bof.
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Et d’un !
Ce matin, petite causette au camping avec un cycliste castrais. On parle vélo et des prochains cols sur mon parcours. Dire qu’il me prenait pour un australien.
Et me voilà engagé dans le col de la Core, où chaque kilomètre à venir fait l’objet d’un petit panneau avec le pourcentage moyen. La route longe le flanc des montagnes, alternant zone ombragée et soleil. Le fond de l’air est frais et compense un peu l’absence de vent. Dans un hameau, une petite mamie m’interpelle, curieuse de voir le fonctionnement du vélo, s’enquiert de ma destination avant de conclure : « Heureusement que vous n’êtes pas obèse ! ».
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Réveil dans la brume. Comme hier, la tente est mouillée et j’attends (encore) 10h pour décoller.
Je prends la D15 en direction de Mérigon, très jolie route empruntée par de nombreux cyclistes (mais dans l’autre sens). Une première côte de 3 km sous le cagnard. Avec ma panoplie anti-coups de soleil, je cuis à feu doux. Heureusement qu’une longue descente de 8 km vient me rafraîchir.
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Première nuit fraîche sous la tente. Je redécouvre le confort spartiate du cyclo-tourisme. La rivière longeant le camping a favorisé la condensation dans la tente. Je quitte Mazères à 10h, ma tente mouillée attendra une halte ensoleillée pour sécher.
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L’attente. Une averse vient retarder mon départ. 9h00, la pluie tambourine sur les tuiles avant de libérer mes jambes impatientes de tourner et encore tourner. C’est sous un ciel gris et sur une route départementale que je rejoins Revel, première partie de cette étape de liaison et début des routes « blanches » sur la carte Michelin.
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