Le col des 3 sœurs

Je me suis réveillé ce matin avec la même douleur en haut de la fesse gauche que la veille. J’avais d’abord imaginé un problème de reins (manque d’eau, produits de récupération inadaptés…), mais la douleur n’était pas symétrique et n’apparaissait qu’en me courbant.

Ensuite, j’ai pensé que c’était parce que je tirais de trop gros braquets. Au final, je crois qu’à force de me courber pour rentrer dans la tente, j’ai dû me froisser un muscle ou un tendon. Après mes étirements matinaux, je retrouve un peu de souplesse. Je suis apte pour une balade 🙂

J’ai opté pour un petit parcours, le circuit 11 « Le col des 3 sœurs », afin de ne pas pédaler trop longtemps sous la chaleur. Cet itinéraire reprend certaines portions de ma première sortie en Lozère, mais dans l’autre sens. Je pars à 8h32 du parking, les 2 minutes c’est pour remettre la chaîne qui a déraillé à l’arrière, j’ai vraiment un problème avec la patte du dérailleur arrière. Je vais devoir trouver un réparateur sur la région niçoise. Direction Langogne puis Chastanier par la D34. La route va monter pendant 27 km jusqu’au col, généralement à 2-4%, quelques replats et des raidillons à 6%.


Entre Le Cellier et Baraques de la Motte

Après avoir traversé la D985, la route chemine au milieu de pâturages et de forêts. Il y a un petit air d’Aubrac par moment.


En route pour le col des 3 sœurs


Après la ferme, le difficile final de la montée

Passé cette ferme, la pente passe à 6-7% avec passages à 8. Le bitume est à gros grains et je roule au milieu de la route, là où c’est le plus lisse. Le vent vient augmenter la difficulté. Un cycliste me surprend en me doublant par la droite. Un autre me doublera telle une fusée juste avant l’arrivée au col.


Une autre vue du col des 3 sœurs

Il y a un parking au col avec plusieurs voitures garées. L’une d’elles est couverte d’affiches faisant la promotion du livre « Les vélos de feu« . Son auteur, Gérard Valla, sort du bois et vient taper la causette. Il est venu de St Étienne prendre le frais. Il me parle de son livre, je lui parle de ma pratique sportive liée à mon emphysème. Pour les Alpes, il me conseille de commencer par le col de la Cayolle et me suggère un itinéraire près de St Paul sur Ubaye.

Je reprends la route vers le col de la croix de Bor qui marque le début d’une descente de 20 km, en passant par Grandrieu. Arrivé à Laval-Atger, il faut à nouveau appuyer sur les pédales pendant 3 km, dernière difficulté sous le soleil avant de rejoindre le camping.


De retour sur le bord du lac de Naussac

Comme hier, la machine est longue à mettre en marche et je finis en meilleure condition. Peut-être est ce lié à l’hypoxie d’altitude ? La pression barométrique baisse déjà à 1000 m, il en va de même pour la pression en oxygène. Mon pneumologue n’est pas fan de mon éventuelle ascension du col de la Bonnette. Pour ceux qui veulent tester une sortie en hypoxie à Aix-en-Provence, lisez cet article.

Demain retour sur la côte d’Azur avant d’attaquer les Alpes… ou pas 😉

Stats du jour : 69 km, 968 m D+