Le col de la Pierre Plantée

En attendant la prochaine fête du 5 août à Marseille, il me fallait trouver un point de chute pour maintenir mon physique de champion 😉

La canicule s’installant dans le sud de la France la semaine prochaine, j’ai choisi Langogne en Lozère, à côté du lac de Naussac. 15°C au réveil ce matin, ça fait du bien !

Je me suis installé au camping des Terrasses du Lac car ils ont eu la bonne idée de mettre à disposition des cyclistes une vingtaine de parcours avec leur trace GPS et leur description en fichier pdf. Les titres de mes articles feront donc référence à ces circuits. L’emplacement de la tente n’est pas terrible, terrain légèrement en pente et pas d’ombre. J’ai mis mon tarp mais le vent le fait fassayer avec beaucoup de bruit. Cette nuit à 2h du mat, je l’ai replié pour pouvoir dormir. J’avais pris la précaution de vérifier la couverture du réseau Orange et je devais être en 4G… Quand le téléphone est connecté en H+ je suis content. J’arrive à peine à uploader les photos du blog.

Ce matin, départ à 8h pour le circuit 9, le col de la Pierre Plantée. J’ai choisi ce parcours relativement facile car la météo annonce un orage sur Langogne en début d’après midi ainsi que du vent. Je vais devoir jongler avec ces 2 paramètres pendant toute la semaine. Démarrage vent dans le dos sur un très bon bitume au bord du lac.


Début du parcours au bord du lac

J’ai réglé les dérailleurs vendredi, dégraissé et lubrifié la chaîne. Pas un bruit, juste le feulement des roues sur la route. Un régal. Après un long faux plat montant, je descend sur le hameau de Laval-Atger où je récupère la D5 en direction de Grandrieu. Ce village doit être la « Rome » locale car je vois son nom sur les panneaux indicateurs à de nombreux croisements. La route s’élève à 5-6% avec des replats sur lesquels je pousse sur le grand plateau.


Instant de béatitude pendant la montée

Le revêtement se dégrade un peu et la circulation augmente en arrivant sur Grandrieu. Pas d’eau au cimetière, je remplis mon bidon à une fontaine, sans grande conviction sur sa qualité. C’est jour de marché, les étals des commerçants empiètent sur la chaussée déjà occupée par les piétons. Ensuite la route traverse des hauts plateaux où forêts, champs et pâturages s’entremêlent.


De longues lignes droites


Il ne sait pas encore qu’il va finir sur mon blog

Je ne trouverai pas de panneau indiquant le col de la Pierre Plantée. Le seul que j’ai vu, c’était la veille sur la N88, un beau grand panneau annonçant les 1274 m d’altitude. Tant pis, je poursuis ma route vers Châteauneuf de Randon par une longue descente gravie par des cyclistes. Juste avant le village, je bifurque sur la gauche vers Pierrefiche en longeant la rivière Le Chapeauroux. C’est un léger faux plat descendant, à peine 1%, il faut relancer sans cesse, mais la vitesse moyenne augmente 🙂 L’arrivée sur Langogne est l’occasion d’avoir une vue panoramique sur le lac.


Le lac de Naussac

Le retour sur le camping se fait sans trop de difficulté. Une fois passé la barrière du camping, ça monte grave au milieu des chalets et je pose pied à terre. Je déteste ce genre de final. Et c’est en poussant mon vélo dans cette maudite côte que mon cardio dépasse les 130 pulses.

Finalement, l’orage est passé à côté, par contre le vent s’est levé et mon tarp me claque dans les oreilles pendant que je rédige à l’ombre cet article.

Stats du jour : 68 km, 775 m D+

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