Le col de Vence

Après le gros orage de la veille et le coup de froid (3°C au lever du jour), ce matin la neige décore certaines hautes collines. Elle ne tiendra pas longtemps mais elle témoigne de la fraîcheur qui va m’accompagner tout le long de cette sortie. 

Direction La Colle-sur-Loup en suivant le Loup. Ça monte un peu en arrivant dans le village. La route passe par St-Paul-de-Vence (très joli) et j’arrive au pied de Vence sur une route fréquentée et adaptée aux voitures : une bosse à 10% au premier rond-point, puis du 7% en ligne droite avec un séparateur entre les 2 voies. Les voitures me serrent ou patientent.

Dans le village, un point d’eau est présent juste avant le départ vers le col. Je remplis mon bidon, avale un gel énergétique et me voilà lancé dans la montée. J’ai parcouru 18 km et 500 m de D+ quand je vois le premier panneau indicateur sur le col : plus de 600 m de dénivelé, 9 km avant d’atteindre le sommet et le kilomètre à venir est à 5%. A partir du 3e kilomètre, ce sera du 7% jusqu’au sommet avec un passage à 9%. 

La route est très sympa avec de beaux lacets, une belle vue sur la mer. Les chênes verts portent de jeunes feuilles au vert tendre. En s’approchant du sommet, la végétation tente de reconquérir la terre ravagée par le feu. Un vent froid de secteur Sud m’empêche de me réchauffer. Des chenilles noires traversent la route, n’imaginant pas le danger des pneus de tous les véhicules motorisés ou non. Le vent se fait plus présent en approchant du sommet. Physiquement, ça passe bien, pas très rapide mais les jambes tournent tranquillement entre 50 et 60 tpm selon la pente. Mon dernier réglage de selle s’avère positif 🙂 

Après le col de Vence, la route descend et ça caille tout de suite. Je fais un crochet par Coursegoules pour remplir mon bidon et faire une courte pause déjeuner (quelques canneberges séchées, un peu de goji, des noix de cajou et un petit sandwich au fromage). Je reprends la route qui descend vers les gorges du Loup. De nombreux cyclistes font l’ascension du col de Vence en venant du Pont-du-Loup, c’est moins dur et plus long. Depuis mon entrée dans les gorges, j’ai un vent de face suffisamment fort pour me ralentir dans la longue descente. A Bramafan, je bifurque vers Gourdon, trajet déjà emprunté lors de ma dernière balade. La montée se passe physiquement mieux même si mes fesses se plaignent toujours du confort tout relatif de ma selle. La suite du parcours me ramène à Roquefort les Pins. 

Le profil du col de Vence est ICI

Stats du jour : 75 km, 1590 m D+

Ainsi s’achève cette première incursion dans les Alpes-Maritimes avec 562 km au compteur et 9709 m D+

Un beau lacet dans l’ascension

Le col de Vence (963 m) 

Ooh,  de la neige 🙂 

Le village de Coursegoules 

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